La recherche sur la Mobilité intelligente à l’EIGSI s’organise autour d’un objectif principal : concevoir des outils et des méthodes pour optimiser les mobilités de demain dans les agglomérations de taille moyenne et les territoires à faible densité démographique.
Cette optimisation de la mobilité concerne autant la mobilité des voyageurs , des personnes que celle des marchandises .
Les chercheurs en charge des projets de Mobilité intelligente travaillent sur deux axes
Développer une approche globale
Modéliser les relations entre les différents acteurs
Proposer des stratégies intégrant les technologies à venir et les enjeux citoyens
Définir un ensemble de projets d’évolution de la mobilité, cohérents et évolutifs
Maîtriser les changements
Identifier les besoins et les comportements de tous les acteurs et les intégrer dans la démarche
Développer et mettre en oeuvre des projets de mobilité en synergie les uns avec les autres
Mobiliser les compétences et les ressources
Projet VELUD
Financement : ADEME
Responsable Projet EIGSI : Nicolas Malhéné
Durée : 26 mois
Partenaires : AIRPARIF, Ville de Paris, La Petite Reine, Renault
Le projet VELUD vise à expérimenter un véhicule utilitaire léger électrique pour diminuer l’impact négatif sur la qualité de l’air de la livraison du dernier kilomètre. Ce véhicule innove de par sa structure puisqu’il se compose d’un « tracteur » et d’un « add-on », c’est-à-dire une remorque fixée dessus et dont la finalité peut s’adapter à différentes utilisations. Cette expérimentation autour d’un concept innovant permettra d’alimenter la réflexion des différentes parties prenantes (constructeurs, opérateurs, décideurs publics, etc.) en matière d’impacts sur la qualité de l’air.
Pour atteindre ses objectifs, VELUD se positionne sur 4 activités principales :
Expérimentation de véhicules dans le cadre des activités de livraison d’un opérateur,
Modélisation de la flotte composée essentiellement de véhicules « VELUD » et extrapolation des performances pour analyser l’impact sur la qualité de l’air,
Etude des usages au cours du démonstrateur, pour identifier des utilisations précises (attendues ou non attendues) pour le véhicule « VELUD »,
Elaborer des spécifications fonctionnelles d’un environnement numérique qui permettrait d’optimiser l’exploitation de cette flotte (critères de la ville, statut des véhicules, évolution de la demande de transport, etc.).
Projet CITYMOBIL2
Financement : EU
Responsable Projet EIGSI : Nicolas Malhéné
Durée : 48 mois
Partenaires : Communauté d’Agglomération de La Rochelle, Ville de La Rochelle, Transdev Proxiway
Les villes européennes font face à quatre principaux problèmes en termes de mobilité : la congestion, la diminution du foncier, la sécurité et l’environnement. L’une des principales causes de ces problèmes est le nombre de véhicules en circulation. Les grands centres-villes tentent de remédier à ce problème en combinant le transfert des usagers vers les transports en commun avec une réglementation très restrictive pour la voiture. Ces solutions sont plus difficiles à mettre en œuvre au niveau des périphéries des grandes agglomérations et dans les petites villes en général. De fait, la voiture individuelle reste le moyen de transport le plus utilisé.
Dans un premier volet, CityMobil a montré comment l’automatisation des véhicules routiers peut conduire à différents concepts de transport, de véhicules en partie automatisés et qui pourrait rendre la mobilité urbaine plus durable. Cependant CityMobil a également mis en évidence trois principaux obstacles au déploiement des véhicules routiers automatisés: le cadre de la mise en œuvre, le cadre juridique et l’aspect économique qui n’est pas encre maitrisé.
L’objectif est CityMobil2 est d’apporter des arguments pour surmonter ces obstacles.
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Projet REPUTE
Financement : INTERREG Espace Atlantique
Responsable Projet EIGSI : Dominique Breuil
Durée : janvier 2014 – juin 2015
Partenaires : International Resources and Recycling Institue, Harrison South West College, Fundacion Asturiana de la Energia, Limerick Institute of Technology, Comunidade Intermunicipal do Oeste, Oxford Brookes University, South Tipperary County Council, Mid West Regional Authority
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REPUTE capitalisera les résultats et connaissances relatives à l’utilisation des énergies renouvelables dans les transports obtenus dans le cadre de projets financés par INTERREG et d’autres programmes au cours des dernières années, tels que BATTERIE, ENEVATE, Emobility, Duratinet, TransTourism. L’objectif est de confirmer les résultats de ces programmes sur les liens entre les transports publics , les modes de déplacement individuels (voitures électriques, hybrides ou thermiques , 2 roues) ainsi que les autres éléments des systèmes de mobilité tels que les Parking relais.
Cet ensemble d’expériences et de démonstrations conduiront les partenaires de REPUTE à élaborer un guide des bonnes pratiques pour aider les différentes parties prenantes à développer l’utilisation des énergies renouvelables dans les transport .
Projet CLIMATLANTIC
Financement : INTERREG IV B Coop Altantico
Responsable Projet EIGSI : Dominique Breuil
Durée : octobre 2010 – septembre 2014
Partenaires : Eixo Atlántico do Noroeste Peninsular, Universidad de Vigo, Mersey Travel, Universidade de Tras os Montes e Alto Douro, Universidad de Santiago de Compostela, Grand Angouleme, Communauté d’agglomération de Quimper, South East Regional Authority, Tiperrary County Council.
Le but du projet CLIMATLANTIC est de proposer des stratégies et des actions aux Collectivités Territoriales de l’Espace Atlantique afin de réduire l’empreinte carbone sur leurs territoires.
Ces recommandations s’inscrivent dans un objectif plus général d’amélioration de positionnement de l’Espace Atlantique tout en assurant la cohésion territoriale entre les régions de l’Espace et vis-à-vis de l’Europe.
Projet NOSCIFEL
Financement : Investissements d’Avenir – Caisse des Dépôts
Responsable Projet EIGSI : Nicolas Malhéné
Durée : février 2012 – février 2014
Partenaires : Imprimerie Nationale, Transports Terrestres Promotion Northern France, Marseille Gyptis International (MGI), Effysis, Fédération des Entreprises de Transport et Logistique de France, Geoloc Systems, Groupe Productique d’IMS de l’Université de Bordeaux 1, CNAM Pays de Loire, TOPOS, Ad’Missions, I-Trans, Nov@log, PICOM
L’objectif du projet NOSCIFEL est de créer un système dont l’action permettra de favoriser, dans le domaine du transport multimodal des marchandises , du lieu d’expédition jusqu’à l’acheminement final des marchandises (derniers kilomètres), les échanges entre les systèmes d’information des différents opérateurs successifs et l’interopérabilité de ces derniers pour qu’ils puissent fonctionner de manière complémentaire.
Le projet s’inscrit dans l’optique d’un déploiement maîtrisé des systèmes de transport intelligents , conforme aux objectifs de la directive européenne 2010-40/UE, concernant le cadre pour le déploiement de systèmes de transport intelligents dans le domaine du transport routier et d’interfaces avec d’autres modes de transport. Ce déploiement constitue, par lui-même, un marché considérable du fait de la place qu’occupe la chaîne d’approvisionnement dans les préoccupations nationales et européennes.
Projet COLIS URBAIN
Financement : ADEME
Responsable Projet EIGSI : Nicolas Malhéné
Durée : septembre 2013 – août 2015
Partenaires : CDA La Rochelle, Proxiway, Geoloc Systems, ATMO
On estime à horizon 2020 le taux de la population française vivant en ville à plus de 80 % rendant l’approvisionnement des agglomérations de plus en plus complexe et contraint. Pointé du doigt, le transport de fret urbain de marchandises en ville impacte la qualité de l’air. A l’heure où la question de la mise en œuvre des AOMD (Autorité d’Organisation de la Mobilité Durable) se pose, il est essentiel de renforcer les méthodes d’analyse des acteurs locaux sur ce domaine. COLIS URBAIN se propose d’explorer et de combiner différents leviers visant à réduire l’impact sur la qualité de l’air et sur le bruit du dernier kilomètre marchandises.
Le projet s’inscrit dans le PDU de la CDA de La Rochelle qui innovait il y a 10 ans en se positionnant comme le seul exemple français de l’implication directe d’une municipalité dans l’organisation du transport de fret urbain à travers la mise en œuvre de la plateforme urbaine ELCIDIS. Couplée à des véhicules électriques et exploitée à travers une DSP (PROXIWAY), ce dispositif a contribué à l’amélioration de la qualité de l’air à La Rochelle amenant plusieurs grandes agglomérations à s’intéresser à son modèle dont les performances ne devront pas être détériorées par un futur projet de déménagement de la plateforme.
Le projet COLIS URBAIN vise à renforcer les méthodes d’analyse des acteurs locaux pour définir de nouveaux schémas logistiques urbains qui s’articulent autour de trois composantes principales :
Organisationnelle – le projet s’inscrit dans une exploitation rationnelle des ressources de transport reposant notamment sur une stratégie de mutualisation (marchandises/marchandises) et de mixité (marchandises/passagers) en approche du centre-ville,
Technologique – le projet met en avant la motorisation électrique pour l’accès en centre-ville,
Informationnelle – COLIS URBAIN vise le développement d’un outil d’aide à la décision permettant aux décideurs d’adapter les ressources transport à la demande dans l’objectif de réduire son impact sur la qualité de l’air.
Projet CGOODS
Financement : ANR
Responsable Projet EIGSI : Nicolas Malhéné
Durée : septembre 2008 – décembre 2011
Partenaires : Ecole des Mines de Paris, Interface Transport SA, Communauté d’Agglomération de Poitiers
Elément essentiel pour l’équilibre et le développement de la ville, le service de transport urbain à la fois pour les personnes et pour les marchandises est au centre des débats. Véritable centre de coût, il mobilise de nombreuses réflexions en particulier dans les villes de taille moyenne aux ressources limitées. Les tendances de ces dernières années montrent que, pour aller dans le sens d’une mobilité urbaine durable , il est de plus en plus important de faire face aux problématiques liées au TMV (Transport de Marchandises en Ville) et au TU (Transport Urbain) de façon intégrée et coordonnée.
La difficulté réside en particulier dans le fait que le transport de marchandises et le transport de passagers ne répondent pas à la même dynamique des flux dans la mesure où ils relèvent de propriétés différentes. La différence la plus évidente est que le déplacement des marchandises, contrairement aux personnes, nécessitent une ressource pour être manipulées et transportées même sur une très courte distance : la marchandise est « passive ».
Le travail de l’ensemble des partenaires du projet CGOODS a consisté à identifier les expériences qui ont été mises en œuvre dans des villes européennes pour souligner le large éventail des possibilités en matière de mixité. Les partenaires ont ainsi identifié la difficulté à mettre en place ces solutions et à faire respecter les règles associées. La pérennité de ces initiatives dépend de nombreux paramètres inhérents au contexte urbain (culture, histoire de la ville, types de flux, ressources utilisées, etc…).
L’analyse des solutions a permis d’identifier des concepts pour caractériser le TMV et le TU qui peuvent se décliner sous deux activités principales : le déplacement et le stockage de l’entité (passager et/ou marchandise). La conceptualisation des solutions présentées a permis de définir deux archétypes pour le transport mixte.
Projet TRAILBLAZER
Financement : Programme Energie Intelligente pour l’Europe EIE
Responsable Projet EIGSI : Dominique Breuil
Durée : juillet 2010 – juin 2013
Partenaires : Transport & Travel Research Ltd, London Borough of Sutton, Municipalité d’Eskilstuna, Ville de Zagreb, Deutsche Post AG, Municipalité de Vaxjo, Municipalité de Borlänge, Municipalité de Vercelli, Transport Research Centre, ICLEI European Secretariat GmbH, Climate Protection Agency Sweden
Le consortium TRAILBLAZER (TRansport And Innovation Logistics By Local Authorities with a Zest for Efficiency and Realisation – TRansports et Innovation Logistique par les Autorités locales avec un Zeste pour Efficacité et Réalisation) est composé des collectivités, de sociétés privées et d’experts en communication. Le groupe d’organisations expérimentées, les TRAILBLAZERs (les pionniers), chercheront à transmettre leurs connaissances et leurs expériences aux PATHFINDERs (les villes à la recherche d‘une solution) – un groupe de collectivités moins expérimentées. Existent aussi un Groupe d’Utilisateurs désirant apprendre de l’expérience des autres et un Groupe d’Assimilateurs, chargé de faciliter la diffusion des résultats clés du projet et du transfert des connaissances entre les collectivités européennes.
Les objectifs du projet TRAILBLAZER :
mettre en œuvre des Plans de Livraison et de Service (DSPs) dans les quatre PATHFINDERs: Eskilstuna (Suède), Växjö (Suède), Vercelli (Italie), Zagreb (Croatie) ;
réduire de 10 % l’utilisation de carburant pour le transport de marchandises dans les villes PATHFINDER suite à l’implémentation des DSPs ;
assurer la transmission des connaissances et des savoirs entre les villes, entreprises privées, opérateurs de transport de fret… ;
promouvoir les bonnes pratiques en matière d’efficacité énergétique dans le domaine du fret parmi les collectivités locales et régionales en Europe.
L’objectif final est de créer une méthode générique permettant de construire un système de transports de marchandises adapté à chaque ville.
Au sein du consortium, les équipes de recherche de l’EIGSI La Rochelle sont en charge de développer des modèles d’évaluation des projets de chaque ville. L’objectif principal de l’EIGSI est de réaliser une évaluation complète des activités liées au projet TRAILBLAZER, d’analyser et de comprendre les impacts de chaque action en termes de consommation énergétique et d’émissions de CO2 et d’en tirer une évaluation globale.