Avec l’essor de l’open data, de nouvelles opportunités se dessinent dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche. Pour les étudiants, c’est l’occasion de mieux comprendre ses enjeux et de contribuer à son développement.
A l’EIGSI, ces enjeux imprègnent certains des enseignements de l’école. Les apprenants de 4e année participent notamment aux challenges de l’Open data Université, un programme proposant aux établissements d’enseignement supérieur des projets destinés à leurs étudiants et utilisant les données ouvertes pour répondre à des enjeux sociaux et environnementaux.
Un défi numérique au service de l’innovation et de la transparence
En formant les étudiants à la réutilisation des données publiques, l’objectif est de faire émerger des initiatives citoyennes numériques capables de répondre aux défis sociaux et environnementaux actuels.
Dans le cadre de ce challenge, les étudiants se sont appuyés sur des données publiques pour explorer des enjeux concrets : changement climatique, accès à la culture, revitalisation des petites villes, élections, etc.
Avec leur projet sélectionné « Je m’informe, mais suis-je réellement bien informé ? », Aurora Mema et Maria Galicia Enriquez, toutes deux étudiantes à l’EIGSI, questionnent la fiabilité des sources médiatiques.
Un demo day pour récompenser les meilleurs projets
Plus de 2200 apprenants dans près de 60 établissements ont participé à l’Open Data University cette année !
Le 3 juin, les projets sont présentés devant un jury composé d’enseignants et de professionnels de l’open data, de la transition sociale et environnementale. Une belle occasion de partager ses idées et de faire rayonner des initiatives porteuses de sens.
Rose Campbell, enseignante au sein de l’EIGSI est également invitée à intervenir dans le cadre d’une table ronde autour de ces enjeux.
« Nos étudiants ont besoin de manipuler, analyser, visualiser des données et de pouvoir identifier des sources fiables.
Le cadre de l’Open Data University offre une grande liberté : chacun peut choisir un thème qui l’intéresse, formuler ses propres hypothèses et construire un raisonnement basé sur des faits.
C’est une excellente manière d’apprendre de façon active, en explorant.
Les thèmes ont tous une dimension environnementale ou sociale, ce qui donne du sens aux travaux qu’ils mènent et le programme offre la possibilité de publier et de valoriser leurs travaux. »