Florentin a rejoint la formation d’ingénieur généraliste en 5 ans de l’EIGSI La Rochelle en 2011 directement après le bac. En plus de ses études, Florentin s’est engagé dans la vie associative et a mis en place un projet de plateforme d’entraide académique en ligne. Il a choisi la dominante Mécatronique et s’est orienté en 5ème année vers un parcours bi-diplômant avec l’Université Pierre-et-Marie-Curie. Il effectue actuellement son stage au sein de l’European Space Agency (ESA) en Allemagne. Florentin répond à nos questions sur ses années à l’EIGSI et la personnalisation de son parcours.
Vous avez rejoint l’EIGSI après un Bac S, pourquoi avoir choisi une formation généraliste post-bac ?
Etant un grand passionné des nouvelles technologies, l’option Sciences de l’Ingénieur effectuée au lycée a été une excellente initiation au monde de l’ingénierie. J’ai voulu continuer en explorant le plus de branches possible de l’ingénierie. Une formation généraliste a donc été le choix le plus cohérent. De plus, la perspective de suivre des cours en management de projets m’a tout de suite séduit.
Vous avez choisi la dominante mécatronique, pourquoi ce choix ?
La mécatronique associe différentes sciences telles que l’informatique, l’électronique et la mécanique. C’est cette vision à la fois globale et systémique qui m’a attiré. En effet, la possibilité de travailler avec une vue globale sur un projet complexe puis de se concentrer sur des points techniques précis de haut niveau est un des points forts de la dominante mécatronique de l’EIGSI. Enfin ce choix permet de toucher un peu à tout mais aussi d’assurer le rôle chef de projet plus efficacement.
Vous suivez un Parcours bi-diplômant en France : le M2 Ingénierie des Systèmes Intelligents à l’UPMC. Comment s’inscrit-il dans votre projet professionnel ?
Au fil des années, je me suis intéressé de plus en plus à l’intelligence artificielle au point de vouloir en faire mon cœur de métier. Ce M2 sous la forme d’un parcours bi- diplômant me permet d’obtenir des compétences en Machine Learning, Reconnaissance de formes, Réseau de neurones, Traitement d’Images et du Son, Haptique et en Réalité Virtuelle. Tout cela offre de nouvelles opportunités de carrières dans presque tous les secteurs en particulier en Robotique.
Vous effectuez votre stage de fin d’Etudes à l’ESA. Que faites-vous pendant votre stage ?
Au sein de la mission CryoSat-2, ma mission est de faire une étude de faisabilité et de développer un logiciel qui vérifie s’il y a des erreurs dans des fichiers de données (activation de modes particuliers pour des composants du satellite, durée d’une commande, nombre de requêtes, etc.) afin d’aider les équipes à corriger les erreurs avant l’envoi des commandes au satellite. Sincèrement, c’est un projet passionnant avec des équipes géniales et multiculturelles !
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