Victor a rejoint l’EIGSI La Rochelle après le bac. Pendant le Cycle ingénieur, il a effectué un semestre d’échange au sein de la National Central University à Taïwan et il a choisi la dominante Energie et Environnement. Actuellement en dernière année, il partage avec nous son point de vue sur l’EIGSI La Rochelle et le défi qu’il s’est lancé à l’automne 2018.
Vous avez rejoint l’EIGSI après une Terminale S, pourquoi ce choix ?
Je me suis posé beaucoup de questions sur mon orientation lorsque j’étais en Terminale. Je me sous-estimais et je regardais prioritairement les IUT. Lors d’une journée Portes Ouvertes à l’EIGSI La Rochelle, j’ai découvert cette école d’ingénieurs.
L’atmosphère de l’école, les échanges avec les étudiants et la présentation du métier d’ingénieur et de la formation m’ont enthousiasmé.
Je me suis dit que je voulais être ingénieur et que je devais me donner les moyens de relever ce défi. Et j’ai bien fait.
Vous avez choisi la dominante Energie & Environnement. Que vous a apporté cette dominante ?
Tout au long de mes études, aussi bien en Cycle préparatoire qu’en Cycle ingénieur, j’ai développé ma curiosité sur les matières enseignées en cours mais aussi sur le monde qui nous entoure. L’école m’a vraiment permis de m’ouvrir au monde et aux autres.
Cet état d’esprit m’a donné envie d’être un ingénieur engagé. Ca veut dire quoi ? Que je veux mettre mes compétences et mes connaissances au service d’une cause. Et dans le contexte actuel, les questions environnementales sont celles qui me parlent le plus. J’ai donc choisi la dominante Energie & Environnement.
Cette dominante s’intéresse à l’optimisation des systèmes énergétiques mais sur un axe environnemental. J’y ai découvert les différents aspects des enjeux énergétiques et environnementaux.
Vous avez couru le marathon de La Rochelle fin 2018. Vous êtes allé jusqu’au bout du défi que vous vous êtes lancé. Pourquoi ce défi et comment vous êtes-vous dépassé ?
A l’EIGSI La Rochelle, la vie associative est importante. Pour ma part, je me suis engagé dans l’association ASE Running Team. J’ai toujours été un sportif convaincu et j’ai pendant longtemps eu une vraie passion pour la pratique de l’athlétisme.
Pendant mes années au lycée, j’ai suivi une préparation physique initiale de sprinteur et je pratiquais le 110m haies. Mais dès mon arrivée à l’EIGSI, j’ai découvert la course d’endurance. J’y ai pris goût et j’ai adoré me surpasser !
En 2017, j’ai couru mon premier semi-marathon avec ma mère, passionnée également de course à pied. Puis quelques mois plus tard j’ai enchaîné, avec un ami, celui des Courses Atlantiques d’Alstom, l’entreprise marraine de ma promotion. Mon rêve c’était de courir un marathon, mais je ne m’en croyais pas capable. La distance et l’effort à fournir me paraissaient au-dessus de mes capacités.
Et pour à l’automne 2018, sur un coup de tête, je me suis inscrit au marathon de La Rochelle. Il fallait que je le fasse. Parce que c’était ma ville étudiante pendant ces cinq dernières années. Parce que arrivant à la fin de mes études, il fallait que je marque le coup.
Je ne sais pas ce qui fut le plus dur, la course ou l’entraînement. Mais ce qui est sûr, c’est que le 25 novembre 2018, j’étais sur la ligne de départ. Pour m’encourager, mes proches et mes amis étaient là. Ça a été dur, très difficile d’aller jusqu’au bout. Mais avec leur soutien, j’ai réussi à me dépasser. Grâce à eux, je suis descendu en dessous de la barre des quatre heures (3h 59m 23s).
Ce que j’ai appris à l’EIGSI est à l’image de cette course. Il faut croire en soi, ne pas se sous-estimer, se donner les moyens d’aller au bout, travailler et ne pas se décourager. 42km ou 5 ans d’études en école d’ingénieurs, c’est une course d’endurance, mais surtout un défi qui mérite d’être relevé.